Les absurdités de la Réforme
La rentrée scolaire est faite !
La réforme du collège s'applique donc !!
Et moi, ni révolutionnaire ni réactionnaire
je ne peux me résoudre à cette réforme absurde
et tellement décevante
menée par cette ministre et ce gouvernement socialiste !
Bon nombre de mes lecteur-trice-s étant d'affreux-ses prof-e-s
ont vécu cette trahison,
ont passé des heures de réunion d'information
-dont il-elle-s sont ressorti-e-s écoeuré-e-s-
ont passé d'autres heures pour essayer de mettre en place un système
qui épargnerait un peu les Langues, les lettres Classiques, le soutien scolaire, les élèves,
et éviterait la fermeture de classes.
Et maintenant, il-elle-s appliquent
ce qu'il-elle-s sont obligé-e-s d'appliquer.
Cet article ne leur apprendra pas grand chose.
mais pour que les autres, parents, grands-parents ...
soient informés
-car la ministre, excellente communicante, fait surtout de la désinformation-
voici quelques extraits d'articles publiés ces jours-ci
Réforme du collège : ce qui va changer pour les élèves à la rentrée
Répartition du volume horaire, interdisciplinarité et traitement des langues vivantes et mortes : tout a été repensé. Revue de détail.
PAR LOUISE CUNEOEn 2015 : chaque collégien a au minimum 26 heures d'enseignements obligatoires par semaine ; et dès la cinquième, deux heures supplémentaires d'« itinéraire découverte », des cours interdisciplinaires. Il peut aussi choisir des options facultatives en plus.
Dès 2016 : chaque collégien aura exactement 26 heures de cours, ni plus ni moins, quelles que soient les matières qu'il choisira. Au total, un élève de troisième perdra entre 3 et 8 heures de cours chaque semaine.
Toute la réforme repose sur l'idée que les professeurs doivent développer des projets ensemble pour que les élèves soient plus intéressés et mettent du sens dans leurs apprentissages. Concrètement, les enseignants regrettent que cela leur soit imposé dans un carcan strict, alors qu'ils développaient souvent des projets collectifs avant. Et que ces heures d'enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) soient prises sur leurs horaires, au détriment de l'apprentissage des « fondamentaux ».
Dès 2016, les élèves de sixième bénéficieront de 3 heures d'AP par semaine, et d'une heure par semaine de la cinquième à la troisième. Ces heures
-qui, je le précise se feront en classe entière !!-
seront également déduites des enseignements disciplinaires dispensés par les professeurs concernés.
En 2015 : LV1 en sixième (3 heures par semaine), LV2 en quatrième (sauf pour les classes bilangues, qui commencent leur seconde langue en sixième, et qui représentent 15 % des collégiens) (3 heures par semaine).
Dès 2016 : LV1 en CP, LV2 en cinquième.
En 2015 : si le collège le proposait, les élèves pouvaient suivre des cours de latin et de grec dès la cinquième (à raison de 2 heures en cinquième et de 3 heures en quatrième et troisième). 18 % des élèves étaient concernés.
Dès 2016 : l'enseignement de ces langues est maintenu, mais de manière allégée (une heure en moins par semaine) et extrêmement contrainte : l'« enseignement de complément » latin ou grec ne pourra être proposé que dans les collèges disposant de l'EPI « langues et cultures de l'Antiquité ». À charge ensuite pour l'élève de choisir cet EPI et l'enseignement de complément chaque année pendant trois ans, s'il veut suivre des cours de latin ou de grec.
Les EPI, ces "enseignements pratiques interdisciplinaires", sont destinés à croiser des cours qui n'ont a priori rien en commun. Un casse-tête ahurissant.
PAR LOUISE CUNEODans la réforme du collège, nombreux sont les sujets qui ont été l'objet de lourdes controverses. Mais la palme revient sans aucun doute aux EPI, ce fameux mélange de deux matières a priori sans points communs. Ils sont le symbole de cette réforme, le summum de l'absurde. « Il y a six enseignements de ce type sur trois ans. En moyenne, cela fait six mois pour chaque EPI. Un projet interdisciplinaire sur six mois, c'est délirant ! Le cadrage administratif des EPI est très précis, mais leur contenu est vide ! » s'énerve Didier Jodin, un prof de lettres classiques de l'académie de Strasbourg. Le quinquagénaire cite en exemple cet EPI Français et sport Mon corps me raconte une histoire : « On dirait une parodie ! » s'emporte-t-il.
En théorie ne seront chargés des EPI que les professeurs volontaires. Avec cette difficulté supplémentaire : pour dispenser ces enseignements interdisciplinaires, les profs doivent soustraire des heures de leur temps d'enseignement « classique », réduisant celui-ci comme une peau de chagrin. La logique sous-jacente, selon le discours officiel servi lors des journées de formation : « Ce n'est pas en accumulant les heures que les élèves progressent. Il faut enseigner autrement, mettre en place des EPI plutôt que des heures de cours. »
Pour les chefs d'établissement, c'est un casse-tête ahurissant : ils n'ont d'autre choix que de concevoir les emplois du temps sans tenir compte des projets, mais en fixant des EPI pour que les collègues gardent leur poste en faisant le nombre d'heures qu'ils doivent pour que leur service soit complet. Qu'importe le projet, pourvu qu'on ait les heures ! D'autant que beaucoup d'enseignants faisaient déjà depuis longtemps des enseignements conjoints… sans avoir besoin de réforme pour cela. « Dans mon collège, la prof d'espagnol et moi avons mis sur pied des classes à thèmes photo, et la prof de sport et celle de SVT, des classes sport et santé, raconte Marie Lamfroy, professeur de lettres modernes dans la banlieue de Lyon. Nous avions aussi une classe bilangue, qui nous permettait d'organiser des échanges avec un collège allemand, mais cela ne sera plus possible », regrette-t-elle.
Même constat pour Agnès : « Je faisais de l'interdisciplinarité avec une prof d'histoire-géo dans une classe européenne. Des élèves défavorisés ont été tirés vers le haut et ont réussi à intégrer de prestigieux lycées parisiens grâce à cela. Des jeunes d'origine étrangère, ou des boursiers, pour qui les voyages que l'on organisait étaient bien souvent les premiers séjours à l'étranger. Signe des temps, les voyages sont devenus des déplacements scolaires dans les textes officiels. Pourquoi casser ce qui fonctionnait ? » déplore-t-elle, en voyant détruit ce qu'elle a construit en vingt années de carrière.
Autre interrogation soulevée par la réforme : le latin. « Le décret est si confus qu'il est appliqué de manière différente selon les académies, explique un enseignant de lettres classiques. Par exemple, la directrice générale de l'enseignement scolaire, Florence Robine, affirme que l'enseignement de complément latin ne peut exister que si le collège propose l'EPI Langue et culture de l'Antiquité ; mais dans l'académie de Strasbourg, on dit que le latin peut compléter n'importe quel EPI. Qui croire ? » Sans compter que le latin, tout comme le grec, n'est plus une « option », mais un « enseignement de complément ». Difficulté supplémentaire : pour avoir la possibilité de dispenser un cours de latin ou de grec, les profs de lettres classiques sont obligés d'assurer un EPI Culture et langue ancienne. Sans quoi, le cours ne pourra pas être ouvert. Et si ces profs refusent l'EPI, les voilà forcés à ne faire que des cours de français, à la place de leurs anciennes heures de latin ou grec. Mais que faire, dès lors, des quelque 3 000 profs de lettres qui vont se retrouver en concurrence avec ceux de lettres classiques ?
« C'est Bienvenue à OK Corral, déplore Robert Delord, professeur de lettres classiques et membre du collectif Arrête ton char. Qui va accepter de donner un peu de ses heures disciplinaires pour que le latin subsiste ? Car l'EPI Langue et culture de l'Antiquité ne sera pas nécessairement dispensé par un prof de langues classiques : le prof de musique, de SVT ou de sport peut très bien l'assumer. Sans rire. » Beau péplum en perspective !
Un vocabulaire spécialement créé pour la réforme accompagne sa mise en place, comme pour tenter la faire avaler par des professeurs parfois sidérés...
PAR LOUISE CUNEOLes professeurs n'en ont pas cru leurs oreilles. Lors des sessions de formation dédiées à la réforme qui sera appliquée dès la rentrée 2016, les formateurs et inspecteurs ont rabâché à leur auditoire tout un tas de néologismes et autres expressions obscures pour leur parler de ce que sera leur métier dès le mois de septembre. Un vocabulaire propre à la réforme, créé de toutes pièces pour accompagner sa mise en place. Revue de détail.
« Pédagogisme » : il est partout, et serait presque une doctrine, une « foi ». En français, par exemple, au nom du pédagogisme, le programme s'organise par thème, et il n'est plus question ni de chronologie ni de genre littéraire. Et l'inspecteur d'expliciter : « Ce n'est pas grave de ne pas évoquer ces thèmes, car les élèves ne connaissent de toute façon ni la chronologie ni le genre littéraire. »
« Mettre en place une pédagogie innovante » : dénigrer l'ancienne pédagogie, basée sur le « groupe classe ». C'est la méthode classique : le professeur apporte une notion – prenons le participe passé. Puis la classe passe aux exercices d'application, et enfin à la correction. Cela semble logique ? Pourtant, cette méthode devra, dès la rentrée prochaine, être de l'histoire ancienne.
« Évaluation diagnostique » : c'est la première étape de la « pédagogie innovante ». Il s'agit d'évaluer les connaissances des élèves, afin de déterminer ce qu'on va leur faire étudier.
« Faire travailler les élèves en îlot » : ce sera la seconde étape. Une fois les « groupes de compétences » façonnés selon ce que maîtrisent les élèves, on les installe en « îlot », des tables collées les unes aux autres, en fonction de leur niveau. Dans notre exemple, on aurait ceux qui ne comprennent rien au participe passé, ceux qui savent accorder avec l'auxiliaire « être », mais pas avec « avoir », ceux qui sont assez calés pour attaquer l'accord des verbes pronominaux… Le prof circule d'îlot en îlot pour aider ses élèves, qui patientent, calmes et studieux, et avancent calmement sur leur travail chacun de leur côté (une utopie, pour qui a touché du doigt le comportement des collégiens lambdas).
« Enseignement de complément » : remplace le mot « option », banni lors du premier jet de la réforme. Devant le tollé suscité par la fin des « options », notamment les langues anciennes, elles ont été réhabilitées, mais sous un autre nom (pour ne pas se désavouer).
« Coloration » : c'est le nouveau mot-clé de la Dotation horaire globale (DHG), la répartition des heures de cours par matière, qui varie selon l'établissement. Avec la réforme, de l'accompagnement personnalisé (AP) et des enseignements pratiques interdisciplinaires (EPI) sont instillés partout. Les professeurs doivent donc « colorer » une heure de leur discipline toutes les semaines, pendant laquelle ils se dédieront tout entier à l'AP et aux EPI. En d'autres termes, il s'agit pour eux de « sacrifier » une heure.
Un bilan des réformes de l'Education Nationale
Article de Marie-Sandrine SGHERRI dans Le Point 01/09/2016
Trois ministres en quatre ans, des ambitions fortes, des priorités pour une fois bien définies. Et pourtant, à la veille de la dernière rentrée du quinquennat de François Hollande, c'est peu dire que le bilan est sévère, car les réalisations ont au mieux déçu, au pire déclenché des polémiques et des résistances à n'en plus finir. Retour sur les promesses et les résultats de la politique éducative du gouvernement.
Des rapports dévoilés en 2016 ont surtout conclu à la difficulté d'établir un bilan de la réforme imposée à la hussarde par Vincent Peillon (qui a fait passer la semaine de 4 journées à 4,5 – donc 5 matinées – et a allégé la journée scolaire en ajoutant en fin d'après-midi un temps périscolaire). En effet, faute de disposer d'un outil d'évaluation efficace, les inspecteurs en étaient réduits à faire part d'un ressenti. Celui qui domine : un accroissement de la fatigue des enfants, alors même que la réforme voulait diminuer la charge pesant sur les élèves. « De très nombreux enseignants indiquent une fatigue accrue des élèves, en particulier en fin de semaine et surtout en fin de période [avant les vacances, NDLR]. » « On ne peut réfuter cette fatigue tant elle est souvent rapportée », écrivent les inspecteurs. Deux autres rapports pilotés par les spécialistes François Testu et Georges Fotinos contestent toutefois ce ressenti. Menées dans la seule ville d'Arras, leurs études montrent même une amélioration du climat scolaire dans les réseaux d'éducation prioritaire.
Les inspecteurs notaient également un déséquilibre accru entre les disciplines. En clair, la nouvelle matinée a été investie par les enseignants pour faire surtout des maths et du français. Victimes collatérales : les sciences expérimentales, les arts et le sport. Contrairement à l'idée reçue, cela signifierait que la réforme n'a pas libéré du temps pour que les enfants apprennent autrement. Au contraire !
- Création de postes
La fameuse promesse de François Hollande de créer 60 000 postes (en plus du remplacement du personnel partant à la retraite) sera tenue, selon le ministère. Entre 2012 et 2016, 42 338 postes ont été budgétés pour l'Éducation. Et en 2017, les postes restants seront présents dans la loi de finance, a promis Najat Vallaud-Belkacem. Problème toutefois, une crise larvée du recrutement qui fait que les postes n'ont pas toujours trouvé preneur. Ainsi, « sur les 31 627 postes créés entre 2012 et 2015, 27 668 ont été effectivement pourvus », précisent ainsi les sages de la Cour des comptes dans leur rapport sur le budget 2015.
La ministre se félicite pourtant de son action
FIGAROVOX/TRIBUNE -
Ce lundi 29 août, Najat Vallaud-Belkacem tenait la réunion de rentrée de son ministère. Pour Jean-Rémi Girard, son bilan rue de Grenelle se résume à une action brouillonne mêlée à un art mensonger de la communication.
À l'entendre (lors de sa conférence de presse) et à la lire, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. L'École a été refondée, l'échec scolaire va être vaincu, et les rares inquiets vis-à-vis de la politique menée vont progressivement être convaincus. Rendez-vous en… 2025 (!!!) pour faire le point.
La réalité, hélas, est quelque peu différente. Car, à moins d'un an des présidentielles, le bilan de Najat Vallaud-Belkacem n'est pas brillant. D'ailleurs 21% des enseignants seulement sont en accord avec les choix politiques faits, d'après le baromètre UNSA de 2016 (syndicat pourtant très favorable aux réformes entreprises). Que s'est-il donc passé?
La plus grande part de la communication a été faite autour des fameux 60 000 postes créés. Vous pensiez que cela voulait dire 60 000 professeurs en plus devant les élèves? Que nenni! Entre le rétablissement d'une formation initiale (qui était nécessaire, mais a été fait n'importe comment), les postes non pourvus aux concours, les autres catégories de personnels incluses elles aussi dans le chiffre, on peine à y voir clair. Une certitude: depuis 2011, le nombre d'élèves par classe a… augmenté. Autant dire que, dans les salles des professeurs et les salles des maîtres (quand ces dernières existent), on l'a un peu mauvaise.
Fer de lance de la politique ministérielle, la fameuse réforme du collège et celle, conjointe, des programmes, vire au casse-tête. Des programmes sur des cycles de 3 ans alors que l'on a les élèves qu'une seule année en face de soi. La suppression de tout ce qui dépassait (le latin et le grec parvenant encore à survivre, mais avec des horaires atrophiés). De l'accompagnement personnalisé en classe entière et sur les heures de cours (cette blague!). Des projets obligatoires parfaitement bureaucratiques, à articuler avec les programmes sus-nommés, on ne sait trop comment. Moins de français en sixième pour les élèves en difficulté, alors que les études même du ministère montrent que la maîtrise de la langue à l'entrée au collège se dégrade depuis plus de 20 ans. En bref, une fois encore, les bons sentiments conjugués à une forte dose d'idéologie pédagogique (et à un soupçon d'intérêt économique) ont donné naissance à un machin qui, au mieux, ne servira à rien. Les collègues se débrouilleront pour tenter de continuer à enseigner correctement au milieu de la multiplication d'injonctions et des obstacles bureaucratiques placés sur leur chemin. Dans cinq ans, on les accusera de ne pas avoir compris la réforme, on dira qu'on n'est pas allé assez loin, et on refera la même chose, en pire. On a l'habitude, désormais.
On n'oubliera pas quelques traits de génie supplémentaires. La «priorité au primaire», qui s'est évanouie dans la nature. La suppression intégrale du redoublement, sans rien mettre en place pour aider les élèves perdus. Le refus de faire un bilan objectif de la réforme du lycée précédente — et pour cause, vu qu'elle ressemble à s'y méprendre à une certaine réforme du collège… Il ne faudrait pas non plus trop faire savoir à quel point ce que le ministère met en place ne fonctionne pas. On appréciera certaines choses, comme la remise à plat de tous les métiers et des carrières qui vont avec, même si annoncer une revalorisation salariale pour 2017 est un peu «gros». Qu'on se rassure, pour la plupart des collègues, elle ne compensera pas la perte de pouvoir d'achat qu'ils subissent depuis 2010.
Mais s'il n'y avait qu'une seule chose à retenir du passage de la ministre rue de Grenelle, c'est la communication. Qu'on soit bien d'accord: ce n'est Najat Vallaud-Belkacem qui «fait» les réformes, mais la technostructure. La ministre rend quelques arbitrages, mais l'essentiel est produit par d'inamovibles hauts fonctionnaires. En revanche, la ministre communique. Beaucoup. Et ment. Beaucoup. Elle invente des heures de français supplémentaire au primaire, qui correspondent en fait aux heures de cours des autres matières. Elle fait croire que 70% des collégiens vont faire du latin, alors qu'elle a porté un coup terrible à cet enseignement, qualitativement et quantitativement. Elle laisse penser que les langues vivantes, notamment l'allemand, sortent renforcés de la suppression d'environ 40% des classes bilangues et de 100% des sections européennes. Et ça n'en finit pas. Au fond, c'est probablement autant pour sa communication que pour ses réformes que la ministre suscite un tel rejet. Qu'on mène une politique inefficace et même nuisible est une chose. Qu'on fasse passer ceux qui sont, in fine, en charge de l'appliquer pour des idiots qui n'ont rien compris à coup de contre-vérités dans tous les médias en est une autre.
Il est rare que je t'assène des articles aussi longs et denses,
lecteur-trice, tu en conviendras !
Mais trop c'est trop !
La ministre, plus carriériste qu'éducatrice,
envisageant de se présenter aux primaires socialistes,
pourra poursuivre activement sa carrière politique !!
Collège saboté, élèves sacrifié-e-s,
enseignement nivelé par la base,
professeur-e-s sacrifié-e-s dans leurs conditions de travail,
et aussi le cas échéant, livré-e-s sans scrupules
pieds et poings liés à la rumeur !!
Les campagnes de communication c'est tellement plus important !!
A bientôt, lecteur-trice...