Mademoiselle Liberté
New York ?
Devine, lecteur(trice), quelle idée me vint tout d'abord à l'esprit...
La première chose que je voulais voir....
La statue de la Liberté éclairant le monde.
Va savoir pourquoi ?
La grosse pomme ok...
mais pour moi le symbole par excellence c'est la statue...
la STATUE, la LIBERTE !
A l'époque où j'enseignais, j'avais *patafixé*
(NDLR : *accroché avec de la patafixe*)
sur le mur du fond de ma salle de classe
un grand poster représentant le tableau d'Eugène Delacroix
La Liberté guidant le peuple
La liberté, jeune femme bras droit levé,
brandissant son drapeau, un fusil dans l'autre main,
entraînant les révoltés dont le jeune Gavroche...
Sur Liberty Island dans la baie de l'Hudson,
La Liberté éclairant le monde,
avec sa torche dans la main droite, la tablette dans la gauche,
c'est pour moi un PHARE,
(évoquant Voltaire et le siècle des Lumières)
plus vaste, plus pacifique...
et encore plus mythique !
D'ailleurs,
pour une déesse gauloise statufiée,
(celle dont j'emprunte l'Oreille
dans ce blog depuis quelques années)
quoi de plus normal que de faire
une petite visite
à sa copine LA STATUE ?
Commencée en septembre 1875
elle fut offerte par la France aux Etats Unis en octobre 1886
symbole de l'amitié des deux peuples depuis l'indépendance américaine.
Miss Liberty est arrivée à New York le 17 juin 1885 sur le navire français Isère,
parti du port de Rouen deux mois plus tôt.
Cette statue de bronze de 46 mètres de haut (93 mètres au total)
est l'oeuvre du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi.
Son armature de fer a été conçue par Gustave Eiffel.
L'ouvrage était stocké dans 210 caisses.
Le socle, à la charge des Américains, n'étant pas achevé,
la statue ne sera inaugurée qu'en octobre 1886.
La liberté éclairant le monde.... c'est quelque chose !!
D'ailleurs on en trouve de nombreuses répliques dans le monde entier....
ce qui ne veut pas dire, HELAS, que la liberté soit répandue dans le monde...
ne confonds pas.
J'ai souvent vu sa petite soeur... érigée depuis 1889
à Paris sur l'Ile aux Cygnes au niveau du pont de Grenelle...
rêvant à chaque fois de voir de mes propres yeux
celle que j'appelais "la vraie"
Eh bien c'est fait !!!
Le lendemain de notre arrivée, à 7 heures,
(tant pis pour le p'tit déj !)
nous commencions l'expédition METRO (subway quoi !)
pour éviter la grosse chaleur
et la foule des (éventuel(le)s) travailleur(euse)s .
Ticket pris, ligne 6 repérée la veille, qui nous emmenait DownTown
tout au sud de Manhattan ...
Bonne surprise les rames de métro sont climatisées...
(la RATP ferait bien de s'en inspirer)
Arrêt à la station Bowling Green, traversée à pied du parc The battery...
direction les ferries qui emmènent les visiteurs vers Liberty Island
et Ellis Island, l'île où débarquaient les immigrants.
Achat du billet,
passage au contrôle d'identité et à la fouille !
histoire de confisquer les improbables (ou pas) ciseaux
contenus dans le sac d'un touriste
(parce que ça peut toujours servir)
OUF... pas d'arrestation, juste confiscation...
Et me voilà sur le ferry dans un état d'euphorie incroyable !!
Quelle gamine !!
Evidemment je n'étais pas la seule à vouloir l'apercevoir,
la voir se rapprocher peu à peu dans la brume matinale.
Le guide de N Y préconise de se mettre à tribord à l'aller ...
je me suis faufilée, coudes au corps le long du bastingage...
et je l'ai mitraillée... en photos bien sûr !
Ensuite sur l'île prises de vue sous des angles inhabituels
retour au bateau destination Ellis Island
musée de l'immigration très impersonnel
à la gloire du peuple américain
Mon enthousiasme est retombé... mais l'émotion reste !
Au retour vers Manhattan les gratte-ciel vus du large,
toujours aussi impressionnants, empilés et dressés tel un rempart.
Et une idée qui depuis me trotte dans la tête :
un certain 11 septembre il devait y avoir des touristes
sur les ferries et sur Liberty Island
quand les avions ont percuté les Twin Towers...
A bientôt, lecteur(trice)...