MAISONS-LAFFITTE

En balade avec mes senior(e)s préféré(e)s,

nous avons investi le château de Maisons-Laffitte.

 

Note de la Rédaction :

cette photo côté jardin n'est ni du jour ni de moi... mais promis, c'est la seule !

 

Car ce lundi-là, si le ciel manquait fort de soleil

(c'est le moins qu'on puisse dire)

 

 

la demeure, elle,  ne manquait  pas de luminosité.

 

 

 

Tandis que les anciens occupants s'activaient à déménager

 

 

 

le guide très enthousiaste nous a fait l'article...

 

 

Il faut reconnaître que les lieux sont séduisants, propres et coquets,

 

 

 

 

bien gardés par des aigles aux quatre coins du hall d'honneur

 

 

l'aigle étant l'animal familier du blason des Longueil

vu que cet animal a le regard perçant et donc un long oeil...

 

 

Les propriétaires semblent très conservateurs...

 

Le constructeur René de Longueil, un veuf cultivé du XVII

qui regrettait fort sa femme, 

et avait l'art de la symbolique,

 

 

avait confié le travail à un certain Mansart

qui s'en est, ma foi, fort élégamment tiré, comme à son habitude.

 

Et puis, les temps passant,

le château de Maisons devint Artois, Lannes puis Laffitte,

(la finance et la banque débordaient déjà d'appétit au XVIII)

 

et enfin depuis 1914 Monument historique

... donc il nous appartient !

 

Si tu fais un tour dans les Yvelines,

après avoir visité celui de Saint-Germain en Laye

je te conseille un crochet par Maisons-Laffitte.

Il en vaut la peine...

 

Meublé avec goût,

 

 

 

chambres spacieuses

 

 

et  même royale

     

chambre des femmes coquette et plus cosie

 

 

précieux parquet incrusté d'étain et d'os dans le Cabinet des Miroirs

 

 

 

 Lustres imposants et miroitants

 

 

 

quoique parfois occultant...
       

 

 

Serait-ce pour cette raison, et non pour magouillages et tripatouillages financiers

(les deux mamelles de la France ?)

que le jeune  Louis XIV,

offensé par l'éclipse du tableau qui le représentait,

fit retirer à René de Longueil en 1653

sa charge de gouverneur de Versailles et de St Germain ?

 

 

Finalement, nous avons laissé la place aux jeunes générations présentes

qui  gardaient le château animé et vivant

 

 

 

 

et nous sommes reparti(e)s vers de nouvelles aventures...