Rue de Bourgogne
La grande maison vide
Au parfum de naguère
Résonne de l’Absence
Résonne du Silence
Résonne du Partir.
Elle a perdu d’abord
Ses occupants aimés
Ceux qui l’avaient peuplée
Puis a dû renoncer
Aux meubles, aux objets.
Et les sons se sont envolés,
Les images enfuies.
Les chansons se sont tues,
Les sourires évanouis…
Réfugiés dans nos coeurs
Ils les font exploser …
Mais Elle, confiante,
Toute claire et limpide,
Se prépare à revivre.
Elle attend calmement
Sa jeunesse à venir.
MA 14 juin 2012