cinema

 film de Xavier Beauvois,     

 grand prix du jury au festival de Cannes 2010 

 qui revient sur un épisode sanglant

 de la guerre civile algérienne de 1996 :

le massacre des sept moines trappistes de Tibhirine.

Avec Lambert Wilson, frère Christian

  Michaël Lonsdale   frère Luc 

 pour voir la bande annonce du film, tu cliques       link

Si tu n'as pas encore vu ce film, lecteur(-trice),  tu en as entendu parler,

tant il est encensé par les médias, et vanté par les spectateurs.

Si tu veux en savoir plus sur l'assassinat des moines de Tibhirine,

qui a inspiré Xavier Beauvois, tu cliques sur le lien qui t'ouvrira Wikipédia

                                                    link

Oui c'est un film marquant, un film à voir !

Pour le qualifier un mot : DEPOUILLEMENT

dépouillement des paysages avec les espaces de l'Atlas

dépouillement sonore : des cantiques mais pas de musique de fond

à part le lac des cygnes de Tchaïkovsky au moment de l'enlèvement.

dépouillement encore car la méditation occulte les émotions

grandeur d'âme  qui mène à la résignation, à l'acceptation du martyre

Et là il me manque quelque chose :

trop de sérénité dans cette acceptation, quelques réticences vite balayées...

ils deviennent un peu trop facilement dieux, ces hommes !

surtout frère Christian...

à peine un épisode de doute tumultueux en forêt, à la Chateaubriand ...

thème dominant : un moine doit-il accepter le martyre et la violence politique ?

 à quel moment fait-il don de sa personne ?   

   Ces hommes approchent la sainteté 

  mais trop "facilement" me semble-t-il ! 

Autre remarque : le réalisateur a choisi de reléguer à l'arrière plan, en images fugaces, l'impact de la guerre civile sur la population                                             

 Qui sont les assassins ?

  groupuscule islamiste?

  commando de l'armée ?

  la vérité est encore cachée aujourd'hui.

Xavier Beauvois ne prend pas officiellement position dans son film, mais les scènes concernant les terroristes et l'armée, ainsi que certaines réflexions des moines nous inclinent à penser qu'il s'agirait d'un groupe de militaires.

Un aspect qui m'a gênée : le groupe masque les individualités.

 Beaucoup de  plans de groupe "compacts", peut-être volontairement,

m'ont obligée à  compter assez souvent jusqu'à 8, puis jusqu'à 9,

pour essayer d'identifier les moines.

Souvent il en manquait un, mais lequel ? et pourquoi ?

Et une dernière question à laquelle j'aimerais que tu répondes,

lecteur(-trice), qui as vu le film :

soient 9 moines ; 7 sont enlevés puis assassinés.

parmi les 2 survivants, Amédée (Jacques Herlin) qui s'est caché sous son lit  

et ...... ?

qui est l'autre ?

le frère Jean-Pierre (Loïc Pichon)

Heureusement que le générique final le précise.

Le frère Jean-Pierre ? lequel était-ce ?

et où se trouvait-il au moment du rapt? je ne l'ai pas vu....

Merci  de m'aider si tu as la solution !

          Un grand merci à mon indic Apolline

Premier film réalisé par Xabi Molia

"Sept fois à terre, huit fois debout"

Voilà qui témoigne d'une grande constance, n'est-il pas, lecteur(-trice) ?

C'est en quelque sorte la devise d'Elsa (l'excellente Julie Gayet)

et de Mathieu (le toujours magnifique Denis Podalydès)

Elle vit de petits boulots et essaie de décrocher un véritable emploi

afin de pouvoir assumer la garde de son fils.

Lui, son voisin de palier, enchaîne aussi les entretiens d'embauche,

avec un art consommé du ratage !

Comment rebondir dans un monde qui ne semble pas fait pour eux ?

De splendides et rafraîchissants paysages,

 quelques sourires revigorants après beaucoup de  résignation ....

Un film léger et profond,

 une évidente tendresse pour ces maladroits, 

frère et soeur des personnages  de Florence Aubenas

dans Le quai de Ouistreham

Un film à fleur d'époque, à fleur de vie....

          Comédie réalisée par Anne Le Ny,

avec Michel Aumont, Valérie Benguigui,

Fabrice Lucchini, Véronica Novak, Karin Viard....

L'histoire d'un octogénaire, médecin retraité,

 très impliqué dans de nombreuses causes humanitaires,

qui fait un mariage blanc avec une jeune femme moldave

pour lui éviter l'expulsion.

Et aussi les liens tissés avec son fils (Fabrice Lucchini)

et sa fille (Karine Viard) 

Une évolution de ces liens qui n'est pas forcément

 celle que l'on attend 

des thèmes actuels traités avec fraîcheur

et surtout un agréable et attachant tandem frère-soeur

qui me semble pour beaucoup dans la réussite du film.

Ca commence comme un gag, lecteur(-trice)....

Petit séjour en province (vive la retraite !)

j'entre dans un "complexe cinématographique" que je ne connais pas.

A la caisse, je demande une place pour Immortel,

histoire de me détendre devant un bon polar sanguinolent, d'après mes infos.

"- Salle 6, première à droite" me lance sèchement

la revêche caissière que je dérange visiblement.

Je remballe ma cotte de mailles

et une réplique aussi sarcastique qu' inutile ....

 je me dirige vers la salle en question.

Je pousse la lourde porte à deux battants,

la première à droite,

 tout en remarquant un 6 dessiné à la façon d'un 5.

Et je me dirige comme je peux dans la pénombre de la salle

 éclairée par les lueurs de quelques pubs sur l'écran.

Pas grand monde... c'est un lundi après-midi...

ok, j'arrête de te narguer, lecteur(-trice),

qui bosse pour payer nos retraites....

 je m'assieds et j'attends mon thriller...

Sur l'écran je vois le nom de Jean Réno;

parfait; et............. des images de Paris en 1942;

tiens.... bizarre !!!!!! 

et, suite du générique, le titre du film : LA RAFLE...

les étoiles jaunes sur les vêtements des parisiens....

J'avais pourtant décidé de ne pas voir ce film,

car cette période de la deuxième guerre, je la connais 

au cinéma, dans les romans et dans les livres d'histoire....

et en tant que professeur de français,

j'ai passé bien du temps à sensibiliser mes élèves de troisième

à l'horreur des deux guerres du XXème siècle,

aux souffrances des soldats, des civils, des  pauvres gens livrés à la barbarie...

Les films, les romans, les chansons,

les lettres d'adieu de jeunes gens fusillés, lues au Mont Valérien,

directement par des collégiens à leurs camarades,

en situation et non pas sur commande officielle......

tout ça je l'ai fait en y mettant mon coeur et la force de mes convictions.

Donc pas La Rafle !!!!!!!!! ????

Et pourtant, lecteur(-trice), je suis restée,

je n'ai pas changé de salle,

séduite par les images légères des parisiens jeunes, vieux, enfants,

séduite par ce que montre si bien la réalisatrice Roselyne Bosch

de la vie avant la rafle du Vel D'Hiv. 

Je suis restée et j'ai pleuré....

D'émotion devant l'infirmière (Mélanie Laurent) et le médecin (Jean Réno)

qui se dévouent sans compter,

et devant les actes courageux de certains français.

De tendresse et de compassion pour ces pauvres gens, ces enfants.

De honte et de colère devant Pétain, ses acolytes,

les gendarmes, les français  “cons” et bourreaux.

Comment peut-on traiter ainsi des êtres humains ?

Comment peut-on prendre de telles décisions ?

Comment peut-on obéir à des ordres infâmes ?

Et aussi de peur, de peur que recommencent ces agressions barbares,

ce harcèlement, cette inhumanité....

ce qui a existé voilà 68 ans,

 qui existe ailleurs dans le monde,

et qui pourrait se reproduire chez nous si on n'y prend pas garde 

quelle que soit la minorité opprimée !! 

C'est un film extraordinaire,

qui montre avec beaucoup de sensibilité

les moments de joie, de vie simple et heureuse,

et les atrocités que des fous de pouvoir peuvent décider...

UN FILM A VOIR ET SURTOUT A MONTRER AUX JEUNES D'AUJOURD'HUI

Alors, mes ex-collègues, professeurs de français, d'histoire et autres.....

 il faut absolument prévoir

si ce n'est pas déjà fait

une sortie cinéma

pour vos élèves de troisième qui étudient cette période en cours.....

On vous dira que cela va encore une fois

compliquer la vie de l'établissement,

(surtout la vôtre d'ailleurs)

supprimer quelques indispensables heures de cours,

mais, vous et moi nous savons bien que

ce sera plus efficace pour qu'ils comprennent et se souviennent.....

pour en faire des êtres humains dignes de ce nom.

Merci à Roselyne Bosch, aux magnifiques acteurs  et figurants .....

        premier long métrage de Pascal Chaumeil,
                 avec Vanessa Paradis et Romain Duris.
Une réussite et un bon moment en tout cas pour un public féminin :  
une heure quarante-cinq de détente avec deux très bons acteurs,
de la gaieté, du charme,
un petit côté décalé qui éloigne la bleuette.
Clins d'oeil à Mission Impossible, et à Dirty Dancing;
Et à la fin, bien sûr......
 
NON JE NE DIRAI RIEN ....
le mieux est que tu voies par toi-même, lecteur(-trice)
et en attendant  que tu en trouves le temps,

  pour accéder au site du film, 
tu peux cliquer       
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