1 heure de plus

Publié le par B. Lisama

Qu'est-ce que tu vas en faire, lecteur(trice) ?

D'abord remettre à la nouvelle heure imagesCA3SBJEE.jpg

les montres, pendules, réveils... imagesCA253QTB.jpg

qui ne sont pas assez intelligents pour le faire eux-mêmes.

   

 

Et si ensuite il te reste du temps, tu peux aussi :

Squatter ton  lit 1 heure de plus. lit.jpg

Alors là, plusieurs possibilités comme dormir, coquiner, flemmarder, bouquiner, rêvasser, visionner un film etc ...

 

Sauter dans ton jogging pour aller courir sur les chemins un peu humides et glissants de feuilles mortes

 

Magasiner une heure de plus.... si tu es synchro avec l'heure d'ouverture du magasin

 

Bricoler car 1 heure de plus c'est utile pour apprendre le Suédois ( bricoleur, bricoleuse... )

 

Moi ce temps, je l'utilise sur mon ordinateur (qui a changé d'heure tout seul),

à préparer le 202ème article de l'Oreille de B.Lisama

Travailler plus pour ... ?

NON car ce n'est pas du travail...

Et j'en viens à plaindre certain(e)s prof(e)s, ex-collègues et néanmoins ami(e)s, qui peut-être auraient décidé de faire aujourd'hui 1 heure supplémentaire de corrections pour se remettre à jour ...

Quelle mauvaise idée... à ne même pas effleurer en période de vacances scolaires...

BRRRR

      imagesCAYV965O-copie-1.jpg

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais s'il te reste lecteur(trice) quelques secondes à utiliser sur cette heure sup non rémunérée, 

(une de plus ?)

je te propose de déguster le sonnet de Saint-Amant intitulé Le Paresseux.

    Il date de 1631   mais n'en reste pas moins au goût du jour

 

Accablé de paresse et de mélancolie,
Je rêve dans un lit où je suis fagoté,
Comme un lièvre sans os qui dort dans un pâté,
Ou comme un Don Quichotte en sa morne folie.

Là, sans me soucier des guerres d'Italie,
Du comte Palatin, ni de sa royauté,
Je consacre un bel hymne à cette oisiveté
Où mon âme en langueur est comme ensevelie.

Je trouve ce plaisir si doux et si charmant,
Que je crois que les biens me viendront en dormant,
Puisque je vois déjà s'en enfler ma bedaine,

Et hais tant le travail, que, les yeux entrouverts,
Une main hors des draps, cher Baudoin, à peine
Ai-je pu me résoudre à t'écrire ces vers.

 

Et maintenant que vas-tu faire lecteur(trice) ?

Moi je me sauve car à force de bavarder avec toi, 

voilà,  je suis en retard... 

 A bientôt ...

Publié dans Vibrations

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