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les miserables

Césarovirus ?

Publié le par B. Lisama

Pas de régression sur le front du  COVID 19

 

Il s'infiltre toujours partout

 

même dans les cérémonies officielles

 

Je parie que tu n'as pas vu cette séquence sur Canal,

en clair et gratuit pour l'occasion...

Tu me vois venir avec mes gros sabots

 

et tu t'attends à ce que je pousse des cris d'orfraie

devant l'attribution du

César de la meilleure réalisation

César des meilleurs costumes 

César de la meilleure adaptation

à 

J'ACCUSE

Voici le palmarès 2020 si tu veux tout savoir

avant que je te donne mon avis...

Le Monde aujourd'hui à 02h22

Le palmarès complet

  • Meilleur film : Les Misérables de Ladj Ly
  • Meilleure réalisation : J’accuse de Roman Polanski
  • Meilleure actrice : Anaïs Demoustier pour son rôle dans Alice et le Maire
  • Meilleur acteur : Roschdy Zem pour son rôle dans Roubaix, une lumière
  • Meilleur acteur dans un second rôle : Swann Arlaud pour son rôle dans Grâce à Dieu
  • Meilleure actrice dans un second rôle : Fanny Ardant pour le rôle de Marianne dans La Belle Epoque
  • Meilleur film étranger : Parasite du Sud-coréen Bong Joon-ho
  • Meilleur premier film : Papicha de Mounia Meddour
  • Meilleur scénario original : Nicolas Bedos pour La Belle Epoque
  • Meilleurs décors : Stéphane Rozenbaum pour La Belle Epoqueptation
  • Meilleurs costumes : Pascaline Chavanne pour J’accuse
  • Meilleur espoir féminin : Lyna Khoudri pour son rôle dans Papicha
  • Meilleur court-métrage d’animation : La Nuit des sacs plastiques de Gabriel Harel
  • Meilleur long-métrage d’animation :  J’ai perdu mon corps de Jérémy Clapin
  • Meilleur documentaire : M de Yolande Zauberman
  • Meilleur film de court-métrage Pile Poil de Lauriane Escaffre et Yvonnick Muller
  • Public :  Les Misérables de Ladj Ly
  • Meilleur son : Nicolas Cantin, Thomas Desjonquères, Raphaëll Mouterde, Olivier Goinard et Randy Thom pour Le Chant du loup
  • Meilleure adaptation : Roman Polanski et Robert Harris pour J’accuse, d’après le roman D. de Robert Harris
  • Meilleur montage : Flora Volpelière pour Les Misérables
  • Meilleure photographie : Claire Mathon pour Portrait de la jeune fille en feu
  • Meilleure musique originale : Dan Levy pour J’ai perdu mon corps

Eh bien non je ne m'indignerai pas,

je ne quitterai pas le web

comme d'autre-e-s ont quitté la salle

à cause de Polanski !

Parce que je suis allée voir ce film à sa sortie 

et je me suis régalée !

un moment  historique, 

un film  extraordinaire  de puissance, 

des décors au top,

jeu des acteurs excellent.

Passeur de mémoire...

un film à faire voir aux jeunes ...

Quant à son réalisateur il mérite (d'après moi )

un immense bravo pour son film...

Si sa vie d'homme, n'est pas au niveau de son oeuvre

c'est un autre problème, à régler dans la vie civile...

 

 Victor Hugo  troussait allègrement les domestiques,

 en plus d'une vie "de bon père de famille ",  

d'une liaison longue durée avec Juliette

et de nombreuses autres aventures éphémères...

Aujourd'hui ça  lui coûterait son Panthéon ...

Faut-il pour autant brûler Notre Dame de Paris,

-le roman vu que l'édifice c'est déjà fait-

Les Misérables et  ses autres chefs d'oeuvre  ?

 

Tiens, justement,  aux Césars 2020

Les Misérables 

-ceux de notre époque-

 ont remporté 4 trophées dont  celui du meilleur film

 

Je ne t'en dirai rien car je ne l'ai pas vu.

 

Par contre je regrette beaucoup l'absence de récompense pour le film

HORS NORMES

un petit bijou de positivité,

tout en émotions,

reflet des problèmes des jeunes handicapés,

avec des acteurs "différents" et extraordinaires...

7 nominations....et pas de récompense.

C'est bien dommage ....

je te mets ci-après un extrait  d'article de Télé Loisirs avant la cérémonie 

à propos notamment d'un jeune acteur

BENJAMIN LESIEUR

qui était nommé ...

Sa performance éblouissante dans Hors normes pourrait lui permettre de décrocher ce vendredi soir le trophée du meilleur espoir masculin, lors de la 45è cérémonie des César. Son nom ? Benjamin Lesieur. Signe distinctif ? Il n'avait jamais joué la comédie avant d'incarner Joseph dans le film d'Eric Toledano et Olivier Nakache. Particularité ? A l'instar de son personnage, Benjamin Lesieur, 29 ans, est réellement atteint de troubles autistiques. Joseph ne cesse de tirer la sonnette d'alarme dans le métro, aime à poser sa tête sur l'épaule de Bruno (Vincent Cassel), répète en boucle qu'il veut taper sa mère. Benjamin lui, déteste porter une cravate, une ceinture et des chaussettes. Ce qu'il a pourtant accepté durant les 25 jours de tournage d'Hors normes.

"C'est un poète"

Si Benjamin Lesieur n'a pas suivi de formation spécifique pour devenir comédien, le jeune homme suit des cours de théâtre au sein de la compagnie Turbulences. Créée en 1994, l'association entend offrir à des adultes souffrant d’autisme ou de troubles apparentés "la possibilité de se former, de travailler et d’insérer le milieu ordinaire par la création de spectacles vivants". Lorsqu'ils cherchaient de jeunes comédiens autistes pour leur film, Eric Toledano et Olivier Nakache sont tombés sur cet établissement. Ils ont proposé un atelier de théâtre à ses membres. C'est là qu'ils ont rencontré Benjamin Lesieur. "Dès les premières secondes où on l'a vu jouer avec Turbulences, on s'est dit : c'est un poète", confiait Olivier Nakache à nos confrères du Parisien. "On a été subjugués. Et ce qu'il a provoqué chez nous, il l'a provoqué chez les spectateurs." Depuis Hors normes, Benjamin Lesieur a déjà tourné deux autres courts-métrages, un pour les César, un autre pour le Printemps du cinéma.

 

7 nominations aux César

En France, Hors normes a ému près de 2 millions de spectateurs dans les salles, et concourt dans pas moins de sept catégories aux César 2020. "C’est un film dont je ne mesure pas encore l’impact qu’il aura sur ma carrière" nous confiait il y a quelques mois Vincent Cassel, nommé au César du meilleur acteur au côté de son partenaire de jeu dans le film, Reda Kateb. "Au départ, je l’ai fait comme tous les autres : j’ai construit un personnage, je me suis investi, sans me prendre pour le mec que j’étais en train de jouer. Puis, il y a le pouvoir de l’image. On crée une fiction et on se rend compte de la puissance de celle-ci dans le regard des gens. Cela m’a ému et me fait encore comprendre des choses sur ce métier".

Bon week-end et une dernière recommandation

à bientôt, lecteur-trice...

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